La propriétaire de la maison souhaitait conserver sa chaudière gaz, son revêtement de sol, et ne voulait aucun diffuseur apparent.
La pose d’un plafond hydraulique (Thermacome Acosi+) s’est donc imposée et révélée intéressante.
La chaudière alimentant deux réseaux, il fallait gérer deux lois d’eau : +60°C pour les radiateurs à l’étage, dotés de robinets thermostatiques, +35°C pour le plafond chauffant au rez-de-chaussée.
L’astuce a été d’installer une vanne mélangeuse en sortie de chaudière pour baisser la température de départ à +35°C.
Côté mise en œuvre, le grand avantage est la rapidité d’exécution.
L’opération, réalisable en milieu occupé, est adaptée à la rénovation. Et le coût global est concurrentiel. Un plancher chauffant est moins cher mais en combinant tous les postes – dépose du carrelage, décaissement, pose de hérisson, isolant, dalle à plot, tuyaux, chape et nouveau revêtement de sol – le gain de temps fait ici la différence. Nous avons posé ce plafond à trois en une journée.
Autre intérêt : le ressenti. « La température est homogène, la cliente apprécie l’effet rayonnant et la sensation de chaleur douce enveloppante. Et l’inertie très faible offre une grande réactivité. Grâce à la chaudière, on peut gagner 2°C en 30 minutes. Avec une PAC, qui a une température de départ plus basse (± 28°C), il faudrait 90 minutes. »